Archive pour novembre, 2009

Jusqu’à ce que la lumière nous prenne

L'affiche du documentaire "Until the light takes us"

En tant que métalleux, j’avais adoré le documentaire du vancouverois Sam Dunn « Heavy Metal : A Headbanger’s Journey« .

Ce film tentait de retracer les origines du Heavy Metal, d’expliquer le pourquoi du comment, en plus de démystifier les préjugés qui s’appliquent souvent à ce genre de musique.

Lors de l’effroyable tuerie du Collège Dawson, les médias ont eu le malheur d’apprendre que Kimveer Gill aimait bien le groupe Megadeth, et on s’est donc empêché de faire des entrevues avec des métalleux, des groupes métal, des propriétaires de magasin de disques spécialisés dans le métal. Tous, bien sur, on dénoncé la tuerie et se sont complètement dissocié de ce phénomène. Dans la plupart des entrevues, on entendait dire « Si vous voulez en apprendre plus sur le métal, regardez le documentaire Heavy Metal : A Headbanger’s Journey« . C’est maintenant une référence.

Le documentaire de Sam Dunn traitait surtout du métal en général. Spécialement des groupes qui ont popularisé le genre, et des adeptes qui ont depuis toujours aimé ce genre musical. Cependant, certains genres de métal ont des spécifités assez uniques.

Le Black Metal, par exemple, dont je ne connais pas l’histoire en profondeur, a fait parler pendant les années 90 en Norvège, lorsqu’une série d’incendies et de meurtres ont été perpétrés par des membres de groupes Black Metal.

Ceci a sans doute contribué à étendre le préjugé négatif sur l’ensemble du heavy métal. Mais jusqu’ici, je n’avais jamais entendu parler d’archives visuelles ou de recherches qui soient facilement accessibles à l’ensemble de la population.

Le documentaire « Until the Light Takes Us » qui sortira sur un nombre vraiment très restreint d’écrans en décembre prochain traitera justement du phénomène Black Métal en Norvège.

À ce que j’ai pu voir et entendre, nous y verrons ce qui s’est vraiment passé dans les années 90. L’auteur a été jusqu’à interviewer Varg Vikernes, un fou furieux que l’on croit responsable de la destruction de plusieurs églises en Norvège, mais qui fut également incarcéré pour le meurtre de Øystein Aarseth, ancien membre du groupe Mayhem, décédé à la suite des 33 coups de couteaux qu’il a reçus. Vikernes purgeait une peine qui aurait du durer 21 ans (la plus sévère de Norvège), mais il a été libéré le 24 mai dernier.

Tout cela risque d’être fort intéressant pour ceux qui s’intéressent au métal ou à l’histoire de la musique. J’espère simplement qu’il ne s’agit pas trop d’une moyen de propagande, mais d’un documentaire aux idéaux plus pédagogiques. Voici la bande-annonce du documentaire :

Image de prévisualisation YouTube

Remarque intéressante : le titre « Until the light takes us » est la traduction anglaise du titre de la chanson « Hvis lyset tar oss » de Burzum, le projet de Varg Vikernes.

La convergence du rien

Chaque fois que j’entrevois la une du Journal de Montréal, j’ai l’impression que Québécor essaie de faire ressembler ça à une émission de télé-réalité. Et chaque fois que j’entrevois une émission de télé-réalité ou un jeu télévisé à TVA, j’ai l’impression que Québécor essaie de faire passer ça pour un article de fait divers.

Comme si on voulait, dans les deux cas, faire une histoire avec rien. Dans les journaux, on met des faits inusités qu’on tourne en histoire, et dans les jeux télévisés, on prend les histoires des concurrents et on tente de les rendre inusités.

Si les Rémillards sont experts en conteneurs à déchets, il faut admettre que Péladeau est très fort en recyclage. Il réussit à faire de la matière avec du vide. La convergence du vide pour créer du tangible, n’est-ce pas là une extraordinaire puissance à détenir?

Le VidePatrick Sénécalavait raison.

Page optimized by WP Minify WordPress Plugin