Archives de l'étiquette russe

mai 17 2008


Le Détracteur Constructif

Dire que je viens de découvrir cette merveille…

Il ne sera pas dit que le Détracteur Constructif méprise en tout temps les moeurs du Québécois moyen

Je n’ai pas toujours été aussi neutre face au hockey. En 1993, l’année où les Canadiens remportèrent leur dernière coupe Stanley, j’étais un sale mordu de hockey. Un mordu des Canadiens en fait. Je connaissais tous les noms de tous les joueurs de l’équipe, en plus de leur numéro respectif. Je lisais les sections sport. Je regardais chaque match dans ma chambre. En effet, il y a quelques semaines, je suivais l’évolution du Canadien de Montréal, ainsi que les autres résultats. Je connaissais également assez bien la ligue, et les bons joueurs des autres équipes.

Ceci dit, après quelques années passionnées, je me suis tanné. Je me suis mis à privilégier autre chose, et le hockey était devenu le dernier de mes soucis. Cependant, je sais encore reconnaitre un bon joueur, voir un joueur étoile, quand j’en vois un. Mais c’est difficile quand on ne suit pas le hockey du tout.

Il y a quelques semaines, je me suis laissé entrainé dans la passion des séries de fin de saison des Canadiens. Alors que je regardais les nouvelles, j’ai appris que les Capitals de Washington furent éliminés. En fait, ils ont plutôt dit «Les Capitals et Alexander Ovechkin sont éliminés».

«De kestre?», me questionnai-je. «C’est qui ça Alexander Ovechkin?»

Je suis allé sur YouTube. Et j’ai eu ma réponse.

J’ai rarement vu autant de talent, de fougue et d’imagination chez un joueur depuis que je connais un peu le hockey. Alors que je regardais jouer Kovalev en série, je me suis plusieurs fois exclamé «Regardez-moi ce jeu de Russe!». Noisette, elle, me regardait sans trop comprendre. Encore un but… «SALE RUSSE! VRAIMENT TROP FORT!» je m’écriais en riant.

Donc, pour ceux qui ne connaissaient pas Alexander Ovechkin (oh, sans doute que j’étais le seul à ne pas le connaitre… enfin), voici une compilation de SALES FEINTES DE RUSSE. Mes respects, monsieur Ovechkin.

Ah, si nos politiciens y mettaient autant de coeur à l’ouvrage…

7 commentaires